Médicis citta
Cette cité est une femme , violente et sensuelle , se prêtant sans vergogne aux regards avides tout en gardant sa part de mystère .
Des amants se reposent dans la fraicheur du cloitre , ils m’émeuvent , comme ces silencieuses silhouettes que l’on croise au détour d’un long couloir .
Belle sous le soleil mais si fragile lorsque le ciel pleure , Florence brille grâce à Cosme , qui préférait l’art à la monnaie .
Derrière les lourdes portes , des enclaves romantiques se devinent .
De Vasari à Michelangelo , en passant par Brunelleschi et Di Cambio , on suit la foule ébahie , la foule qui en oublie de regarder ces florentins qui semblent sortir des fresques .
C ‘est quand le soleil rougit l’Arno ,
que les fantômes reprennent vie ,
et que les palais brillent de l’or des torches que je sens les grandes âmes ressurgirent .Tous ces artisans qui ont tant fait pour que le monde sorte de l’obscurantisme.
Cette renaissance a laissé des traces indélébiles , sans lesquelles je ne saurais vivre .
Je vous laisse avec Filippo Lippi , l’émotion au coin des yeux .